Quelques années après Schining on retrouve le petit Dan, devenu un homme luttant contre ses démons et en fragile rémission d'alcoolisme. Il va mettre ses facultés extra-sensorielles au service de la petite Abra, menacée par le Noeud vrai. Celui-ci est constitué de morts vivants se nourissant de la "vapeur", énergie dégagée par les enfants munis du don, après avoir été torturés. Fidèle à sa réputation, l'auteur manipule avec talent le suspense tout en privilégiant l'épaisseur de ses personnages. Néanmoins de nombreuses longueurs nuisent ici à l'efficacité de sa composition, finissant par en justifier le titre!

A travers son talentueux récit, l'auteur nous mène sur le célèbre chemin de Compostelle. Avec humour et un sens aigu de l'observation il nous éclaire sur les diverses motivations animant ces pélerins qui traversent de superbes paysages jusqu'à la Galice. Peu dépensiers, ils ne bénéficient pas toujours d'un accueil aimable des populations traversées. Le récit est nourri des savoureux échanges humains nés de chaque rencontre. Au fur et à mesure des kilomètres, les douleurs corporelles s'estompent, la solitude et la communion avec la nature mutent cette randonnée en un long cheminement spirituel plus proche du détachement bouddhiste, que d'une religion particulière. A chacun son chemin, ce récit profond et jubilatoire suscite l'envie d'en vivre l'expérience.

James Bond est envoyé en mission dans un pays d'Afrique noire soutenu par le Royaume Uni. Il est chargé de l'aider à mettre un terme à un mouvement autonomiste mené par un groupe de rebelles. Après une trahison qui le laissera pour mort il n'aura plus qu'un objectif, se venger en solo sans l’autorisation de ses employeurs des services secrets. On est ici dans un pur récit d'action, à l'image des films que ce héros inspire, laissant frustrés les lecteurs appréciant un peu plus d'épaisseur.

Ilan et son ex, Chloé s'embarquent dans un jeu de rôles mystérieux et inquiétant nommé paranoïa. Celui-ci les amène avec 6 autres participants dans un vieil hôpital psychiatrique désaffecté et isolé dans les montagnes. C'est justement là qu'a été interné l'assassin des 8 participants de la dernière version du jeu dans un refuge.
Un piège mortel se noue autour des personnages dans un suspense montant graduellement jusqu'à une issue déroutante évoquant celle d'un célèbre polar. Ce roman en vase clos à l'atmosphère de plus en plus étouffante est particulièrement réussi, conservant une emprise soutenue sur notre attention de bout en bout.

Léonie, comme toutes les femmes, est amoureuse du beau Ray mais,incapable de réagir, elle sera rapidement confrontée à sa violence et à sa perversité. Même quand la chair de sa chair, Stella, en deviendra victime, elle ne lui opposera aucune résistance. Les tomes 1 et 3 de cette trilogie nous racontent comment Stella va tenter à la fois de protéger sa mère du manipulateur Ray, de lui pardonner ses silences et de se venger des infamies subies dans son enfance. Le tome 2 présente une rupture dans le thème directeur, nous menant aux Etats-Unis suivre les membres d'une famille qu'une histoire d'amour secrète relie à Léonie et Stella. L'auteur nous met dans la peau de ses personnages avec talent, l'intrigue restant palpitante jusqu'à son terme. Certains passages s'attardant sur des personnages secondaires sont un peu longuets néanmoins et, de plus, trop de destins individuels restent en suspens, laissant un goût d'inachevé...peut t'être un tome 4?

Un travesti est retrouvé noyé dans le port de La Boca. Son amie Jana, une Mapuche, issue des tribus indigènes pré-Argentine sollicite l'aide d'un détective, Ruben Calderon, spécialisé dans la recherche des enfants de disparus et adoptés lors de la dictature par leurs tortionnaires. Bien que 30 ans aient passé depuis la victoire de la démocratie, certains réseaux fascistes restent actifs et vont mener nos 2 héros au bout de la violence mais aussi de l'amour. Ce polar est remarquablement bien écrit et nous fait plonger dans les horreurs de la dictature argentine. Heureusement la noirceur du décors est illuminé de la touchante humanité du couple enquêteur.

Dans un bar un ivrogne se vante, entre 2 verres, de planquer une fortune chez lui. Un client du bar, notre héros, repère l'aubaine qu'un tel con représente. La suite des évènements sera totalement inattendu, donnant un polar aux accents surréalistes pimenté de savoureux dialogues à la Audiard. L'auteur met en scène avec talent l'un de ses thèmes favoris, la mythomanie et les faux-semblants servis pour donner du rêve.

Marquée par son affrontement avec le chuchoteur, Mila Vasquez ne veut plus avoir affaire avec des scènes de crime et travaille désormais aux Limbes, le département des personnes disparues. Mais un jour les disparus reviennent et commettent des meurtres, replongeant Mila dans ses ténèbres. On retrouve dans la première partie le suspense et l'atmosphère angoissante du premier tome mais la suite se délite malheureusement en un tissu un peu confus et surtout décousu, trop d'incongruités entamant l'intérêt.

A partir d'éléments réels l'auteur réinvente la vie de la mythique petite gymnase roumaine Nadia Comaneci. Avec d'élégantes figures de style dignes des acrobaties de son modèle, elle nous montre l'important symbole de réussite que la petite prodige a représenté pour un peuple mais surtout pour un régime à bout de souffle. Elle nous trace également l'évolution de son corps dont la féminité deviendra une inhabituelle disgrâce aux yeux des nostalgiques de ses exploits de liane. Le roman est bien écrit mais dégage une certaine amertume avec la pauvreté en prix de la démocratie pour les roumains et la quête impossible de liberté pour Nadia qui échappera à la dictature de son pays pour celle des médias occidentales.

Le jeune Valentin assiste à l'enlèvement d'un trafiquant d'armes. Il se confie à une jolie journaliste qui ne semble pas le prendre au sérieux, serait t'elle liée aux ravisseurs? Malgré le titre, le rôle de l'enfant dans ce petit polar n'est pas prépondérant et on reste avec l'impression d'avoir assisté à une série B sans grande originalité, juste un petit moment de détente.

Des cadavres atrocement mutilés sont retrouvés portant tous une même signature, un *E. Ce sigle semble réunir de multiples tueurs en série opérant dans plusieurs pays et communiquant par un mystérieux site internet. L'enquête d'Alexis et Ludivine va les mener vers une ancienne Lebensborn, dont le but était de générer des enfants parfaits, des aryens purs et surtout durs. L'auteur retrouve ici les thèmes dans lesquels il excelle, les déviances humaines et les forces destructrices qui les alimentent. Il réalise un polar extrèmement réussi, libre de tout tabou et animé d'une tension croissante jusqu'à l'incroyable et terrifiante révélation des dernières pages.

D'un petit village de Vendée vont partir 5 jeunes hommes pour les tranchées ardennaises en 1914, laissant Blanche, enceinte de l'un d'eux. Ce court roman concentre avec acuité les réalités d'une guerre terrifiante dans une belle écriture, détachée des personnages comme consternée par de tant de souffrances.

Alice se réveille en plein Central Park, du sang sur son chemisier et menottée à un inconnu évanoui, alors qu'elle participait encore la veille à une fête à Paris. Tous les deux vont tenter de remonter le fil de leur amnésie dans une enquête pleine de rebondissements et au final inattendu. On retrouve le style frais et clair mais aussi la psychologie un peu simpliste des personnages qui caractérisent cet auteur à succès.

Nous sommes dans un hameau perdu au nord de la Suède en 1900. La mère d'Hanna Renström l'oblige à vivre et à travailler loin du foyer familial, alors qu'elle n'est encore qu'adolescente. Hanna se marie et part en direction de l'Australie chercher une vie meilleure. Le destin la mènera au Mozanbique, alors colonie portugaise et lui donnera une fortune qui lui brulera les doigts. La blessure qu'elle porte depuis le rejet maternelle résonnera avec l'injuste domination des blancs sur les autochtones. L'auteur dénonce avec talent les travers du colonialisme et nous émeut profondément avec la solitude désespérée d'Hanna, phare de liberté dans un monde qui n'en supporte la lumière. Elle n'aura qu'un vrai complice, son singe jusqu'à cette histoire d'amour un peu déconcertante qui clôturera le roman.

Dans un hôpital psychiatrique plusieurs patients sont terrorisés par le fantôme de "la Maude", une ancienne infirmière sadique. Cette hystérie collective en amène plusieurs à l'automutilation et même à la mort. AJ, infirmier psychiatrique et coordinateur soupçonne Isaac Handel, un psychopate parricide, remis en liberté de façon troublante avec l'appui de la directrice de l'établissement. Le thème de la folie dangereuse est toujours fascinant et maintient le suspense dans ce polar bien ficelé et bien écrit.

En 1929, le commissaire Gereon Rath, à la suite d’une bavure commise à Cologne, est muté à Berlin et rétrogradé de la criminelle à la police des mœurs. Face à la criminalité grandissante, les night-clubs clandestins, les rapports de force entre police, communistes et nazis, les forces de l’ordre sont débordées. Aussi, quand un cadavre est repêché au fond du canal et que l'enquête semble partie pour rejoindre les dossiers des affaires classées non élucidées appelées « les poissons mouillés », Rath y voit l'occasion de chercher en solo les coupables dans l’espoir d’être réintégré à la Criminelle. Ce polar complexe à un intérêt historique mais nécessite d'être lu avec concentration d'autant plus que sa première partie est rendue ennuyeuse par beaucoup de longueurs.

L'auteur extrapole la vie du poète François Villon, plusieurs fois emprisonné. Alors qu'il croupit dans les geôles de Louis XI en attendant son exécution, il reçoit la visite d’un évêque, émissaire du roi, lui offrant l'amnistie s'il accepte une mission secrète consistant à convaincre un imprimeur de Mayence d'imprimer à Paris des livres subversifs contre les idées de Rome. Il se trouvera entrainé jusqu'à Jérusalem dans un complexe jeu de complots et d'alliances. L'érudition omniprésente dans ce roman dense laisse peu de place à la psychologie des personnages dont on reste très lointain. L'intellect peut y trouver son compte mais, personnellement,sans émotion l'ennui m'a vite gagné.

Le brillant professeur Robert Langdon est sollicité pour faire une conférence au Capitole de Washington par son ami, le grand maître franc-maçon Peter Solomon. Il se trouvera impliqué dans un chantage macabre à la recherche du grand secret de la franc-maçonnerie. Le sombre et mystérieux mal'akh est prêt à tout pour acquérir la puissance que le symbole perdu peut lui donner. Comme d'habitude les ressorts de l'auteur ne sont pas la psychologie des personnages mais l'action, le suspense et surtout une très grande culture dont le débordement ici fini par nous noyer dans les traditions ésotériques.

Tom Sherbourne, de retour en Australie après avoir combattu dans les tranchées de la première guerre mondiale, devient gardien de phare sur l'île isolée de Janus, entre Pacifique et Atlantique. Il y vit heureux avec sa femme Isabel, loin des tumultes du monde. Leur bonheur serait parfait sans les fausses couches d'Isabel jusqu'au jour où ils découvrent un dinghy échoué avec, à bord, le cadavre d'un homme et un bébé sain et sauf. Tom veut déclarer leur découverte aux autorités mais Isabel s'y oppose, voyant son désir d'enfant exaucé par le destin. Le mensonge va peu à peu devenir étouffant et créer des situations déchirantes quand la vraie mère va entrer en scène. Un beau premier roman, tissé de sensibilité qui décline l'amour sous toutes ses formes, filiale, amoureuse, amicale, sa puissante énergie nous laissant à la fois dévasté et réconcilié. Avec jeu de mots le titre aurait pu être "Une vie entre deux mères".

L'atypique commissaire Verhoeven, personnage récurrent de l'auteur, mène l'enquête après un braquage de bijouterie. Est-ce le hasard mais le témoin principal, violemment agressé est aussi sa maîtresse. Pour quelle raison le gangster va t'il s'acharner à vouloir tuer Anne? La trame de ce polar original et efficace repose sur cette interrogation, l'intérêt se diluant parfois dans certaines invraisemblances et dans le peu de profondeur psychologique des personnages.

Julie, une jeune femme célibataire subit son travail de conseillère bancaire qui ne lui correspond pas. L'arrivée dans son immeuble d'un voisin au nom curieux de Patatras va susciter son intérêt jusqu'à l'obsession l'a menant à des scènes d'espionnage cocasses. C'est le début d'une grande histoire d'amour portée par l'enthousiasme de Julie mais lestée d'un secret que le beau Ric entretient lors de mystérieux footings. L'auteur parvient avec talent à transcrire les émotions et ressentis féminins dans un personnage déjanté et amoureux extrêmement drôle et attachant comme la plupart des acteurs du livre. Un roman léger, pétri d'humour pour une lecture apportant la même détente qu'une comédie sentimentale réussie.

Depuis les guerres nucléaires des années 1950, le monde est divisé en trois grands blocs totalitaires, l'Océania, l'Eurasia et l'Estasia en guerre permanente. Le récit trace en 1984 l'histoire de Winston Smith qui, à 39 ans, fait partie de la classe moyenne de l'Océania, dirigée par le Parti Intérieur avec son énigmatique et tout-puissant chef Big-Brother surveillant en permanence la population avec ses télécrans. Winston et son amour Julia vont tenter de joindre un mouvement contestataire. Propagande, modification de documents historiques, lavage de cerveau, dénonciations même par ses proches, tortures, toute la panoplie inspirée entre autres de l'URSS Stalinienne sont utilisés à leur stade ultime jusqu'à l'épuration du langage. Ce roman profond est particulièrement sombre puisqu'il parvient à la négation de l'amour mais peut aussi être salvateur en nous éclairant sur le chemin que nos sociétés ne doivent emprunter alors que partout, pointe la tentation du Big-Brother, habillée de la promesse de plus de confort et de sécurité.

Nous sommes en 2008 aux Etats-Unis, Marcus Goldman, jeune écrivain est en panne d'inspiration après son premier best-seller. Soumis à la pression de son éditeur, il va chercher conseil dans le New Hampshire auprès de son ami et ancien professeur, le célèbre romancier Harry Québert. Mais il va découvrir chez lui des courriers trahissant l'existence d'une passion ancienne avec une jeune fille de 15 ans, Nola qui a disparu il y a plus de 30 ans. A la découverte du corps de Nola tout accuse Harry, pourtant Marcus décide de prouver son innocence et retrouve l'inspiration en retraçant son enquête. Ce thriller est riche en rebondissements jusqu'à ses dernières lignes mais c'est aussi un roman d'amour et de réflexions sur le métier d'écrivain et sur les travers de la société américaine sous l'emprise des médias.

Nous suivons la vie d’une famille hongroise, les Mandy, à Budapest, de 1978 à nos jours. Ceux-ci habitent la même maison en bois au bord des rails et vivent plusieurs tragédies racontées avec un certain détachement. C'est d'ailleurs cette mise à distance des émotions qui ne m'a pas permis de me sentir impliqué à la lecture de ce roman. Malgré ses bonnes critiques, il m'a personnellement ennuyé.

Ce nouveau roman autobiographique nous amène en Chine alors qu'Amélie a 7 ans. Ici la Chine est omniprésente mais peu évoquée, le récit étant principalement centré sur la passion enfantine de l'auteur pour la ravissante petite Elena. Elle fera tout pour conquérir la belle indifférente mais alors que le succès lui tend les bras...
Comme souvent chez l'auteur, on retrouve ici la mise à distance du masculin par la dévalorisation ou la transparence des personnages et la fascination de cette part féminine qui semble lui manquer, associant une grande beauté à une inaccessibilité froide et calculatrice. Amélie, garde la fraicheur et la finesse de ton écriture, c'est comme cela que l'on t'aime!

Alexis, à l'occasion d'un voyage en Crète va découvrir l'histoire de sa famille sur 3 générations de 1903 à 1957 et marquée de plusieurs tragédies. Ainsi, elle apprend que son arrière-grand-mère et sa grande-tante ont séjourné sur l'île Spinalonga où étaient isolés les lépreux. Ce roman est intéressant sur le plan historique et nous pénètre de l'atmosphère de ces îles méditerranéennes avec une écriture bien léchée. On peut quand même regretter l'aspect roman sentimental caricatural qui diminue l'intérêt de la lecture.

A 35 ans, Dolorès est déjà bien usée par la vie. Elle ne ménage pas sa peine pour sa patronne Vera, riche, exigeante voire injuste selon ses humeurs. A son domicile, sur une île, elle subit les violences de Joe, son mari alcoolique et profiteur.
Le jour où le comportement de sa fille la met en alerte, sa vie va basculer. Ce roman remarquablement écrit pénètre avec habileté la psychologie des personnages et maintient un suspense de haute volée jusqu'à son épilogue très morale.

Marianne se retrouve en possession d'une cassette compromettant un politique et son patron, un notaire marseillais. S'en suit une traque meurtrière dans la cité phocéenne et ses alentours. Un style vivant et atypique pour ce polar malheureusement peu crédible.

La jeune Sarah est retrouvée noyée dans la mer et pourtant ses poumons sont remplis d'eau douce et de cendres.Ainsi démarre une enquête qui nous plonge dans les sombres coulisses de familles d'une petite ville suédoise. En filigrane, soixante ans plus tôt, on suit les froides machinations de la belle Agnès, ambitieuse et arriviste. Ces deux histoires vont se rejoindre dans un polar prenant et réussi.

Un jeune orphelin, livré à lui-même dans les quartiers nord de Marseille se fait embaucher par Hans qui reconstruit une station service. Entre petits trafics et amour clandestin, il va tirer son épingle dans les jeux dangereux de la vie, sournois par adaptation.

Dans le Paris des années 60, des réfugiés politiques des pays de l \'est ont choisi le Balto pour partager boissons et jeux, principalement les échecs. Michel, un jeune lycéen accroc au babyfoot va croiser leur chemin et à son tour devenir membre de leur club des incorrigibles optimistes. Ces immigrés, malgré un passé douloureux ont conservé leur capacité à jouir des instants que peut leur offrir leur nouvel vie. A son échelle, Michel va devoir aussi affronter nombre difficultés relationnelles, aussi bien avec ses parents, que son frère, son amie Céline, son amour Cécile et ses amis dont le mystérieux Sacha rejeté par les membres du club. Un beau roman, profondément humain qui peut néanmoins frustrer de tous ces destins qui passent mais dont l\'issue est tue.

Si Harry Bosch et la voix de Eric Herson Macarel peut encore nous manquer, l'auteur trouve ici un nouveau souffle dans ce polar très réussi. Jack, un journaliste second rôle dans les romans précédents, tient ici le haut de l'affiche, à la fois proie et chasseur de criminels en série experts du web. L'histoire est d'autant plus captivante qu'elle montre la grande vulnérabilité de nos propres vies de plus en plus dépendantes de serveurs informatiques et de mots de passe à la fiabilité fragile.

Rose a 60 ans, les courriers qu'elle adresse à son mari aimé et décédé nous amènent dans le Paris des années 1860. Les ruelles de la vieille ville se rétractent, impuissantes à éviter les lames tranchantes que vont leur imposer le baron Haussmann, rénovateur implacable. Rose ne veut quitter sa maison condamnée car celle-ci contient l'âme des êtres aimés et disparus. L'écriture talentueuse de l'auteur nous fait aimer et souffrir au gré des personnages et ouvre notre conscience sur l'aspect douloureux que cette révolution de l'urbanisme a du engendrer.

Runolfur, célibataire séduisant, un flacon de GHB dans la poche, part en chasse. Il est retrouvé égorgé quelques jours plus tard. L'inspectrice Elinborg est chargée de l'enquête, celle-ci baigne dans l'ambiance très particulière de l'Islande profonde et maintient un suspense prenant pour un polar classique et bien écrit.

Le méchant Bennett use de son exceptionnel pouvoir de séduction pour récupérer la fortune de ses victimes. Sans scrupules, et avec une froide détermination, il va aller jusqu'au meurtre pour tenter de récupérer un fabuleux bijou. Ici, on l'a compris, les personnages sont très caricaturaux et l'histoire assez prévisible, mais ce roman à la lecture facile peut permettre de passer un moment de détente au bord de la plage ou dans une salle d'attente.

Sans que cela soit bien précisé, l'histoire se passe dans un pays de l'Est au moment et juste après la Seconde Guerre Mondiale. Brodeck, dénoncé par les habitants de son village, est déporté, et il ne conserve sa vie qu'au prix d'humiliations et d'une totale soumission. Il sera désigné plus tard pour rédiger un rapport au sujet d'un événement tragique ayant impliqué tous les autres villageois. Ce roman sous forme de parabole est remarquablement écrit et donne un éclairage très sombre sur la lâcheté humaine.

Desmond, professeur universitaire à la retraite, est abordé lors d'un vernissage par une jeune étudiante. Atteint de surdité, il entretient une conversation à laquelle il n'entend rien. On suit avec intérêt, amusement et émotion les aventures et mésaventures de cet homme confronté à la sénilité de son père, à cette étudiante envahissante et à une femme à laquelle il est fidèle. L'auteur mélange avec talent l'humour britannique et la finesse psychologique de ses personnages.

Une jeune femme est retrouvée assassinée sauvagement dans la cage d'une guenon. Un couple d'enquêteurs, Hennebelle et Sharko, écartés par leur hiérarchie, vont retracer le parcours de la victime. Leur enquête va les confronter à des personnages violents soumis à un code génétique particulier que l'on retrouve chez les premiers homo-sapiens. Un polar scientifique bien documenté que l'on suit avec intérêt mais sans passion.

L'ile d'Oland en Suède a jadis été le théâtre d'un naufrage ayant causé de nombreuses victimes. L'épave sera utilisée pour la construction d'une maison mystérieuse que vont acquérir un couple et son enfant de nombreuses années plus tard. On retrouve la femme assassinée. C'est le début d'une enquête dans une ambiance nordique aux frontières du fantastique...

Mickey Haller est chargé de la défense d'un assassin qui semble avoir été injustement condamné. Appâté par le gros pactole que cette affaire doit lui rapporter, il va se trouver embarqué bien malgré lui dans un scénario inquiétant. L'auteur profite de ce roman pour décortiquer le fonctionnement de la justice américaine mais nous laisse un peu nostalgiques de son ancien héros l'attachant Harry Bosch.

Nous sommes au Moyen-Age, Esclarmonde est promise au fils volage d'un seigneur ami de son père. Alors que son destin semblait tracé, elle choisit sa liberté : se faire emmurer vivante dans un caveau, d'où le monde ne lui apparaitra plus qu'à travers des barreaux. Et pourtant, à la surprise de tous, elle mettra au monde un fils, que la crédulité de l'époque drapera d'une lumière divine. Ce roman imaginatif nous porte de bout en bout dans son atmosphère mystique.

L'auteur dans son style pétillant habituel nous trace l'histoire calamiteuse du roi Charles 9, embarqué souvent malgré lui dans de sombres passages de l'histoire de France. Instructif et plaisant à lire.

Deux boxeurs s'affrontent puis deviennent amis et équipiers dans la police. Ils se trouvent confrontés au meurtre sanguinaire d'une jeune femme aux mœurs légères, le dahlia noir. On se perd rapidement dans ce roman dense avec de nombreux personnages qui nécessite une écoute très concentrée.

Don Elemirio, un homme à la fois mystérieux, raffiné et érudit, a loué une partie de ses appartements successivement à 8 jeunes femmes qui ont disparu. Nullement effrayée, Saturnine devient la neuvième locataire et engage avec le propriétaire une relation basée sur des joutes intellectuelles et un attachement ambigu. On retrouve ici avec plaisir le style original et pétillant de l'auteure.

Une série de meurtres ayant des caractéristiques communes attire l'attention de deux policiers américains. Ils vont dérouler le fil d'un scénario d'espionnage impliquant jusque les hautes sphères de l'administration américaine. Un bon polar dont les 700 pages sont parfois un peu pesantes.

Haller est sollicité pour plaider contre Jason Jessup, accusé il y a 24 ans du meurtre d'une fillette et qu'une analyse ADN semble innocenter aujourd'hui. L'auteur en profite pour décortiquer le fonctionnement de la justice américaine, l'inspecteur Harry Bosch n'étant plus ici qu'un second rôle pourtant déterminant du roman. On est désarçonné et on regrette le changement d'acteur principal, ainsi que le peu de surprises que présente l'intrigue. Mais la patte de l'auteur est toujours là.

Lakhdar, un jeune marocain de Tanger, est répudié par son père très pieux le jour où celui-ci le surprend en pleine relation intime avec sa cousine Meryem. Il va trouver des petits boulots et faire deux rencontres importantes, Judit, une jeune Espagnole en vacances, et Bassam, un jeune perdu et aspiré dans la folie terroriste. Un roman plutôt intimiste et bien écrit.

Jocelyne, mariée à Jocelyn, est fière du succès de sa mercerie, ouverte à Arras. Elle apprécie sa vie, si bien que le jour où elle découvre qu'elle a gagné 18 millions au Loto, elle se trouve désemparée et a peur d'encaisser le chèque qu'elle cache au fond de son armoire. Et pourtant malgré elle, ce chèque va bouleverser sa vie. L'auteur, masculin, parvient avec beaucoup de réalisme à nous faire partager un vécu féminin et à mettre le doigt sur les valeurs importantes de la vie.

L'auteur s'adresse à une mystérieuse Madame T. avec laquelle il semble entretenir une histoire d'amour comme un rêve. Il lui retrace ses voyages et son vécu d'acteur de théâtre et de cinéma, tout en restant très pudique sur la réalité de ses souffrances d'homme malade. L'écriture est belle et doit être dégustée comme de la poésie, plus que comme un roman.

Carl, un policier danois, se trouve nommé à la tête d'un nouveau service dont l'objectif est de résoudre de vieilles affaires restées en suspens. Le premier dossier qu'il va ressortir est celui d'un jeune et brillante femme politique disparue mystérieusement il y a plus de cinq ans dans un ferry-boat. Parallèlement à cette enquête, nous vivons le calvaire de cette jeune femme, enfermée dans une pièce hyperbare dont le kidnappeur augmente chaque année la pression de 1 bar. Carl arrivera-t-il à retrouver la jeune femme après 5 ans de ce supplice et avant qu'un retour brutal à une pression normale la fasse imploser ?
Eric Herson-Macarel interprète ce roman comme ceux de Michael Connelly, ce choix n'est sans doute pas un hasard, car on retrouve en Carl la même humanité et le même côté désabusé qu'Harry Bosch.
Un polar très réussi.

Kurt et Hans, deux amis allemands se font kidnapper en mer Rouge par un petit groupe d'Africains. Ceux-ci vont chercher à les monnayer au plus offrant. L'auteur décrit les relations parfois étonnantes qui s'établissent entre les ravisseurs et leurs otages. Il met en opposition les modes de pensée africain et occidentaux avec une écriture talentueuse et emphatique, dans un récit qui malheureusement manque de crédibilité.

En ce froid hiver scandinave, un homme obèse et nu est trouvé pendu à la branche d'un arbre. L'enquête va s'orienter vers une famille de marginaux dont une soeur est devenue psychotique après avoir été sauvagement violée dans un bois.
Un polar classique au final un peu inachevé.

Ferdinand, un retraité alerte, habite une vaste maison qu'il va proposer de partager d'abord avec Marcelline, une vieille dame dont la maison tombe en ruine. Il va ensuite inviter d'autres personnes âgées, puis des plus jeunes, à les rejoindre. Le style simple et pétillant de ce roman ne suffit pas à maintenir l'intérêt.

Un jour, Magnus disparait alors que ses amis d'enfance reçoivent de mystérieuses lettres chargées de menaces. Patrik est chargé de l'enquête, aidé un peu malgré lui par sa femme Erika. Si le scénario est long à se mettre en place, il devient finalement très prenant et l'auteur réussit à distiller une angoisse sourde et envoutante.

Un jeune garçon découvre par hasard que quand son ombre chevauche celle d'une autre personne, il capte des sensations et des souvenirs qui ne lui appartiennent pas. Cette idée, originale, est finalement peu exploitée par l'auteur, qui nous trace le parcours de deux amis d'enfance à travers des études de médecine et des relations amoureuses. Un roman à la lecture facile et aux émotions convenues.

Ce roman trace l'histoire véridique d'un meurtrier nécrophile qui a sévi en Suisse au début du 20ème siècle. L'auteur parvient avec beaucoup de talent à donner intérêt et esthétisme à une histoire aux éléments particulièrement glauques et répugnants. Le final en pied de nez savoureux s'inscrit dans nos souvenirs éternels.

Sandro, jeune professeur de philosophie, décide de partir dans une forêt amazonienne pour venger la mort de sa femme. Aidé de quelques mercenaires sans scrupules, il s'attaque aux coupables, une paisible et heureuse tribu indienne, de la façon la plus pernicieuse qui soit : les rendre malheureux. Ils modifient progressivement le mode de fonctionnement du village afin de couper ses habitants des liens qui les relient à la nature et aux autres, leur créer des besoins artificiels, et exacerber leur individualisme. On comprend que ce roman-essai est une critique à la fois acerbe et ironique de notre propre civilisation. La profondeur et l'originalité de ce séjour en forêt amazonienne sont jubilatoires et éclairantes sur nos propres valeurs.

Le jour où Julia devait se marier à Adam, elle apprend la mort de son père, avec lequel elle entretenait une relation conflictuelle. Son mariage est reporté et elle reçoit un colis contenant un robot, copie conforme de son père, lui donnant six jours pour rétablir un dialogue rompu de son vivant. Julia va alors reconstruire un passé abimé, à la recherche de deux grands amours, celui d'un amant disparu et celui de son père. Une histoire à la lecture facile mais prenante, et démontrant comment deux êtres qui s'aiment peuvent passer l'un à côté de l'autre par défaut de communication.

Un cataclysme s'est abattu sur le monde et de nombreux incendies ont ravagé les villes et les campagnes. Dans cette ambiance grise et désespérée, un homme et son fils poussent un caddie contenant leur maigre bagage et nourriture en direction d'un Sud qui ressemble à un mirage. Ils doivent échapper à des groupes de barbares cannibales. L'enfant semble porter la dernière humanité qui habite encore le monde, et la relation intime et forte qui le relie à son père éclaire ce roman et le sauve de la désespérance.

L'auteur est pris en flagrant délit de consommation de cocaïne et se retrouve dans une interminable garde à vue. Il en profite pour partir à la recherche de ses souvenirs d'enfance jusqu'alors disparus. On découvre dans un style très libre l'histoire de sa famille, mais également ses règlements de compte vis à vis d'une société qu'il juge liberticide. On entend l'auteur dans un bonus lire lui-même quelques extraits de son livre, où il s'exprime avec beaucoup de talent et d'humour.

Ce roman part d'une hypothèse historique non vérifiée selon laquelle Michel-Ange aurait été sollicité par le Sultan turc Bajazet pour la construction d'un grand pont dans la Corne d'Or à Constantinople. Les coulisses politiques et les relations ambigües entre les personnages sont rendues avec beaucoup de justesse et d'esthétisme littéraire, dans un scénario lent et envoutant.

L'auteur se trouvait en vacances au Sri-Lanka au moment du tsunami de 2004. Il nous évoque avec beaucoup d'émotion ces événements tragiques qui ont touché des personnes rencontrées dans ces circonstances. Son propre couple à l'avenir alors incertain en sortira consolidé durablement.
Il nous trace ensuite l'histoire de sa belle-soeur Juliette qui vit plusieurs épisodes marqués par la maladie. Celle-ci a formé avec un autre juge, Etienne, un couple professionnel qui se battra pour défendre les consommateurs abusés par les contrats non conformes et manipulateurs des sociétés de crédit. Ce thème a d'ailleurs inspiré le film "Toutes nos envies". On comprend que ce récit biographique portant sur le handicap, la maladie et la mort, n'est pas léger, mais aborde avec beaucoup d'émotion et de finesse et sans apitoiement ce qui fait la beauté et la valeur de la vie dans ses rivages les plus escarpés.

Ben, passionné de photographie, exerce pour nourrir sa famille un travail d'avocat à New-York. Malgré son couple à la dérive, il tient le cap grâce à l'amour pour ses enfants et sa réussite sociale. Des circonstances tragiques détruiront ce fragile équilibre, où pour fuir la justice, il devra renoncer à ce qui lui est le plus cher. Il devra mobiliser tout son courage et son imagination pour transformer cette épreuve exceptionnelle et se réaliser, tel l'Alchimiste de Coelho. Cet auteur ne nous déçoit jamais et il réalise ici un chef d'oeuvre de suspense et d'humanité, un roman fort qui nous interpelle profondément : serions-nous prêts à tout sacrifier pour vivre notre vie ?

Ce polar se déroule dans les années 50 en URSS. Léo, officierdu MGD, ancêtre du KGB, est un agent zélé et discipliné. Peu à peu, la découverte de meurtres d'enfants et divers événements qui le déstabiliseront, ont opéré une prise de conscience qui sera le moteur d'un suspense haletant. L'atmosphère étouffanted'un pays baignant dans la méfiance et la délation prend le lecteur aux tripes. La traque d'un tueur en série à travers les paysages glacés de l'Oural nous maintient sous l'emprise de ce roman extrêmement réussi. Sa qualité tient également aux valeurs positives et est éclairée par l'amour reliant deux êtres.

Un jour, Léo, qui vient de vivre une séparation difficile, reçoit par erreur un courriel d'une jeune mère de famille, Emmi. Peu à peu, un dialogue puis une complicité virtuelle vont se créer entre cet homme et cette femme. C'est quand souffle le vent du Nord dans sa vie, c'est-à-dire quand les problèmes de communication avec ses proches et les difficultés de sa vie l'envahissent, qu'Emmi éprouve un besoin grandissant de rentrer en lien avec Léo. Tour à tour, chacun exprime le besoin de rencontrer l'autre à mesure que les sentiments grandissent. Cette rencontre qui les attire et leur fait peur à la fois se produira-t-elle ? Une oeuvre subtile et originale à retenir pour l'écran de nos nuits blanches.

Les policiers trouvent sur la scène d'un crime à connotation mythologique un homme hagard à la mémoire perdue. Face à un événement traumatique insoutenable une personne peut perdre sa mémoire, voire même se réfugier dans une nouvelle personnalité, elle-même fictive.  C'est le passager sans bagage.  Le héros de l'histoire va aller à la quête de de son identité originelle en partant à la découverte des diverses poupées gigognes qui ont composé son parcours, de fuite en fuite.  Mais il doit mener son enquête pourchassé par la police qui l'accuse de meurtre, ainsi que par de mystérieux tueurs en col blanc. Même si le final est peut-être un peu faible en regard de l'intensité haletante de ce très bon polar, son écoute est un réel plaisir.

Au début des années 60 dans le Mississippi, la bourgeoisie blanche emploie du personnel noir pour l'entretien de la maison et pour s'occuper des enfants. Ce roman à travers deux bonnes noires Minny et Abileen, et une jeune blanche progressiste, Skeeter, nous conte le vécu intime des personnages de cette période, avec humour et finesse. Skeeter va chercher à récolter les témoignages de plusieurs domestiques noires pour publier un livre à caractère révolutionnaire dans ces contrées post-esclavagistes. La nécessité de travailler contraint les noires à se soumettre à une classe dirigeante, mais déjà la couleur des sentiments est un remarquable témoignage des injustices et des humiliations qui entraineront les rêves de Martin Luther King. Ce long roman est plein de rebondissements, de pétillance et d'humanité et particulièrement bien interprété par 3 lectrices.

Ce très beau roman trace les histoires parallèles de trois jeunes femmes, Anne, Hanna et Anny. Ces trois personnages nées à des moments différents de l'Histoire, ont comme point commun de ne pas se satisfaire de l'image-miroir que veut leur imposer la société de leur époque. Chacune cherche à contre-courant des conventions, sa propre réalisation, avec courage et persévérance. Alors que pour chacune semblait s'imposer le bonheur marital comme principal objectif de vie, Anne va être appelée par une quête spirituelle, Hanna par la recherche psychanalytique de sa propre vérité, et Anny par la réalisation artistique et cinématographique de ses désirs profonds. Au final, ces trois destins tisseront une trame commune. La grande qualité littéraire de ce roman est mise en valeur par la remarquable interprétation de la lectrice.

Ce roman publié de façon posthume trace l'histoire d'un jeune homme poussé par sa mère dans de multiples relations amoureuses et sexuelles. Écrite à la première personne du singulier, cette histoire a un ton biographique et nous fait baigner dans une atmosphère très libérée avec des relents incestueux. La qualité de l'écriture ne suffit pas à faire passer une sensation de malaise.

La réserve est un site protégé dans une zone de lacs des Adirondacks. Un aviateur, Jordan, pourtant marié, s'éprend de la fille d'un neurochirurgien réputé. Tout ce que touche cette jeune femme devient incendies et bouleversements. Un roman très introspectif bien écrit, au rythme un peu lent.

Sans doute symbolique très ennuyeux

Un petit polar pour enfants.

Un bon historien ne fait pas forcément un bon romoncier. Je n'ai pu accrocher la trame de l'histoire.

On retrouve ici le style propre et BCBG de l'auteur, avec une histoire située dans la société bourgeoise américaine. Malheureusement ici, l'histoire, particulièrement alambiquée, ne parvient pas à stimuler l'intérêt. Ce roman devrait servir de manuel d'exercices pour atelier de mémoire compte tenu de la grande quantité de personnages aux noms anglophones habitant le scénario.

Ce polar fantastique part à la recherche des mystères du cerveau humain, il semble passionnant, mais est trahi ici par une version audio abrégée.

On retrouve les thèmes psychologiques et fantastiques chers à l'auteur, ici la sauce ne prend pas vraiment.

Un thriller très imaginatif mais trop rythmé, manquant de consistance

On découvre un jour un crâne d'enfant et d'adulte pris dans les glaces au Groenland. De ce fait divers l'auteur bâtit une histoire traçant le parcours d'une tribu d'Inuit. On a du mal à se sentir concerné par les personnages et l'histoire est quelque peu décousue.

Une jeune femme récemment transformée en vampire se trouve embrigadée dans une lutte de clan qui la dépasse. On retrouve le monde et l'atmosphère très particulière de l'auteure dans un roman pour ados factuel et sans profondeur.

Un médecin spécialisé dans le traitement du cancer à partir d'éléments radioactifs est retrouvé assassiné. Harry Bosch est désigné pour faire l'enquête et rentre rapidement en conflit avec des agents du FBI et de l'anti-terrorisme, persuadé qu'une bombe "sale" est en préparation. Un scénario rondement mené, talentueux comme d'habitude, sans être exceptionnel.

Un grand classique d'Arsène Lupin qui a beaucoup vieilli.

L'humour n'est pas si courant en littérature, mais ne suffit pas à maintenir l'intérêt ici.

Seule l'histoire ayant donné son titre à ce rercueil de nouvelles m'a semblée digne de la réputation de l'auteur. Les scénarios de l'auteur sont toujours longs à se dessiner, ce qui est peu compatible avec le principe d'une nouvelle. L'imagination de l'auteur ne parvient pas ici à stimuler notre intérêt.

Quand on a lu une saga égyptienne de l'auteur, il est difficile de se retrouvé stimulé par les mêmes recettes.

Après avoir perdu la mémoire, Nathan Falth part à la recherche de ses souvenirs dans une quête dangereuse et mystique. Agents secrets et prêtres révoltés sont au rendez-vous. Un thriller à la Dan Brown, Une trame mystico-religieuse bien documentée qui donne une certaine densité à ce roman. Malheureusement l'intérêt se dilue sans doute à cause du manque d'épaisseur psychologique des personnages.

Un écrivain quitte femme et enfants pour retrouver sa fibre créatrice et se réfugie dans un bordel parisien en 1900. Il va se trouver directement mêlé à l'enquête de crimes particulièrement atroces commis dans le Paris marqué par l'exposition universelle. On retrouve les thèmes maléfiques chers à l'auteur sans nouveauté, dans une histoire particulièrement alambiquée.

Une écriture simple, au service d'une histoire sans grand relief.

Comme d'habitude avec cet auteur, de l'imagination, un rythme soutenu, mais pas de profondeur, on reste loin des personnages.

On retrouve ici Elise, héroïne du roman précédent La Mort des bois, toujours bloquée sur son fauteuil roulant, aveugle et muette. Elle se retrouve au cœur d'une série d'assassinats tous plus sanglants les uns que les autres, dans une ambiance de caricature d'un roman d'Agatha Christie. La verve et l'humour de l'auteur ne suffisent pas à maintenir l'attention dans ce roman déjanté où le suspense se noie dans des longueurs inutiles. Si les aventures dans les bois étaient jubilatoires, ici la neige ne nous fait pas fondre.

L'auteure nous conte le vécu familial et amoureux d'une adolescente à la sensibilité à fleur de peau. Celle-ci vit une relation sexuelle masochiste avec un amant plus âgé. Il est parfois difficile de maintenir son attention dans une lecture audio de ce roman.

A écouter avec son cerveau droit, ennuyeux sinon

L'auteur nous trace des épisodes de sa vie pendant la période où il était chargé de garder le phare Ar-Men. L'intérêt porte ici sur la beauté et la densité de l'écriture, mais le texte est long et peu captivant.

Petit délire sans grande profondeur, l'auteur s'est fait plaisir

Le parcours émouvant d'une femme qui a vécu la déportation, la perte de ses proches dans les camps nazis et qui a su mobiliser son énergie dans des combats politiques pour défendre ses valeurs et non une quête de pouvoir.

L'univers de l'auteur qui a su créer des personnages atypiques et décalés. On peut regretter un certain manque de rythme dans ce polar, ainsi qu'une difficulté à rentrer dans l'intimité des protagonistes.

Original, amusant mais ne tient pas le rythme

Dans le contexte de la grande tempête de 1999, deux inconnus coupés de leur environnement habituel vivent une parenthèse amoureuse.

symbolique, et trop court

La résistance française au féminin est le sujet de ce roman d'aventures à la lecture facile.

L'auteur a écrit à 17 ans cette émouvante histoire d'amour entre deux adolescents et nous la fait partager avec sa propre voix aujourd'hui. Une écriture prometteuse et personnelle.